Informations complémentaires
| Poids | 1,8 kg |
|---|---|
| Classement | Grand cru |
| Couleur | Blanc |
| Millésime | |
| Type de vin | Liquoreux |
| Etat de l'étiquette | Bon |
| Niveau du vin | Normal |
| Format |
Château La Tour Blanche, Premier Cru Classé de Sauternes depuis 1855, est réputé pour la richesse et la précision de ses liquoreux. Situé à Bommes, au cœur de l’appellation, le domaine s’étend sur des croupes graveleuses favorisant le développement du botrytis cinerea. Son vignoble, planté en sémillon majoritaire, complété par sauvignon blanc et muscadelle, est conduit avec un soin extrême. Le millésime 1999, issu de tries successives manuelles, présente une robe dorée brillante et un bouquet intense mêlant miel, fruits confits et notes épicées. En bouche, la liqueur est dense mais équilibrée par une fraîcheur maîtrisée, offrant une finale longue et harmonieuse.
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Château La Tour Blanche, situé à Bommes dans l’appellation Sauternes, est un Premier Cru Classé du classement de 1855. Fondé au XVIIIᵉ siècle, le domaine est connu pour son exigence qualitative et son lien avec la formation viticole : il appartient aujourd’hui à la région Nouvelle-Aquitaine et abrite l’École de viticulture et d’œnologie de La Tour Blanche. Le vignoble s’étend sur environ 40 hectares, plantés majoritairement en sémillon (83 %), complété par le sauvignon blanc (12 %) et la muscadelle (5 %). Le terroir se compose de croupes de graves sur sous-sol argilo-calcaire, favorisant la maturité lente des raisins et le développement du botrytis cinerea, indispensable à la production des grands liquoreux. Les vendanges sont réalisées à la main, par tries successives, afin de ne récolter que les baies parfaitement botrytisées. La vinification s’effectue en barriques de chêne, avec un élevage de 16 à 18 mois, dont une proportion importante en bois neuf. Les vins de La Tour Blanche sont réputés pour leur concentration, leur complexité aromatique et leur capacité à vieillir plusieurs décennies.
Le millésime 1999 de Château La Tour Blanche est issu d’un assemblage classique dominé par le sémillon, accompagné de sauvignon blanc et de muscadelle. L’année, marquée par un automne favorable au développement du botrytis, a permis des vendanges échelonnées en plusieurs passages manuels, garantissant une sélection rigoureuse des baies les plus concentrées. La vinification a été conduite en barriques de chêne, avec un élevage de 18 mois, dont une proportion significative en bois neuf pour enrichir la structure aromatique. Aujourd’hui, ce vin présente une robe or soutenu, brillante. Le nez exprime une palette riche : miel d’acacia, abricot confit, écorce d’orange, fruits secs et épices douces. En bouche, la liqueur est ample et onctueuse, équilibrée par une acidité fine qui apporte fraîcheur et allonge. La finale est persistante, laissant une impression de douceur maîtrisée et d’élégance. Ce 1999 illustre parfaitement le style de La Tour Blanche : un Sauternes généreux, structuré, et capable de vieillir encore, tout en étant prêt à offrir aujourd’hui une dégustation riche et harmonieuse.
| Poids | 1,8 kg |
|---|---|
| Classement | Grand cru |
| Couleur | Blanc |
| Millésime | |
| Type de vin | Liquoreux |
| Etat de l'étiquette | Bon |
| Niveau du vin | Normal |
| Format |
Le Domaine et la Cuvée : Le Château Beau‑Séjour Bécot, Premier Grand Cru Classé B de Saint‑Émilion, bénéficie d’une vocation viticole remontant à l’Antiquité, implanté sur le plateau calcaire argilo‑calcaire de l’appellation. Racheté en 1969 par Michel Bécot et modernisé progressivement, il s’appuie aujourd’hui sur un encépagement majoritairement Merlot (environ 70 %), complété par du Cabernet Franc (24 %) et du Cabernet Sauvignon (6 %), le tout sur près de 17 à 18 hectares de vignes. Le millésime 1978, issu d’une année délicate sauvée par un été tardif, offre une expression mature, équilibrée, alliant élégance, notes de fruits noirs, épices et finesse minérale typique du terroir.
Château Pape Clément, l’un des plus anciens crus de Bordeaux, produit du vin depuis le XIIIᵉ siècle. Situé à Pessac-Léognan, son vignoble repose sur des graves argilo-sableuses mêlées à un sous-sol calcaire, idéal pour le cabernet-sauvignon et le merlot, complétés par le cabernet-franc et le petit verdot. Le millésime 1967, marqué par des conditions climatiques variables, a donné des vins moins puissants mais élégants et raffinés. Vinifié dans le respect des méthodes traditionnelles et élevé en barriques de chêne, il présente aujourd’hui une texture souple, des tanins fondus et un bouquet évolué aux notes de fruits secs, de cuir et de tabac blond. Un Pape Clément ancien, délicat et patiné.
Château Léoville Poyferré, Deuxième Grand Cru Classé de Saint-Julien depuis 1855, incarne l’élégance et la constance des grands vins du Médoc. Situé sur un terroir de graves profondes mêlées d’argiles, le vignoble associe cabernet-sauvignon, merlot, cabernet-franc et petit verdot. Le millésime 1976, marqué par un été particulièrement chaud et sec, a produit des vins concentrés et puissants, dotés d’une trame tannique ferme. Vinifié selon les méthodes traditionnelles et élevé en barriques de chêne, il présente aujourd’hui une structure assagie, des tanins fondus et un bouquet évolué mêlant fruits confits, cuir, tabac et sous-bois. Un Saint-Julien ancien, témoin d’un millésime solaire.
Château Mouton Rothschild, Premier Grand Cru Classé depuis 1973, est l’un des joyaux du Médoc, réputé pour la puissance et la richesse de ses vins. Son vignoble, situé sur des croupes de graves profondes, est dominé par le cabernet-sauvignon, complété par le merlot, le cabernet-franc et le petit verdot. Le millésime 1971, marqué par une météo contrastée et des vendanges relativement précoces, a produit des vins souples et élégants, moins concentrés que les grandes années. Vinifié selon les méthodes traditionnelles du domaine et élevé en barriques neuves, il offre aujourd’hui une bouche assagie, des tanins fondus et un bouquet évolué mêlant fruits secs, cuir et notes épicées. Un Pauillac raffiné, reflet d’un millésime discret mais charmant.
Le Château Beychevelle, classé Quatrième Grand Cru Classé dans l’appellation Saint-Julien, puise ses origines jusqu’en 1565 et règne sur un prestigieux terroir de graves profondes, typiques de la rive gauche bordelaise. Propriété du groupe Grands Millésimes de France — détenu conjointement par Castel et Suntory — il se distingue par un encépagement classique composé principalement de Cabernet Sauvignon (≈60 %), Merlot (≈35 %) et Petit Verdot (≈5 %). La millésime 1966, fruit d’un millésime traditionnel, révèle aujourd’hui un caractère élégant et raffiné, encore marqué par une belle structure, avec des notes de fruits rouges mûrs, de cèdre et une persistante complexité minérale.
Château Talbot, Quatrième Grand Cru Classé de Saint-Julien depuis 1855, est une référence du Médoc par la constance et la solidité de ses vins. Implanté sur un terroir de graves günziennes profondes, le vignoble est dominé par le cabernet-sauvignon, complété par merlot, cabernet-franc et petit verdot. Le millésime 1969, marqué par un été irrégulier et des vendanges sous la pluie, a donné des vins plus légers que dans les grandes années. Vinifié selon les méthodes traditionnelles et élevé en barriques de chêne, il offre aujourd’hui une matière assagie, des tanins fondus et un bouquet évolué de tabac, cuir, sous-bois et fruits secs. Un témoignage ancien du style classique du Médoc.
Fondé en 1565, le Château Beychevelle est l’un des domaines emblématiques de Saint-Julien, classé quatrième grand cru en 1855. Son nom, issu de la légende « baisse voile », reflète une histoire intimement liée au Médoc et à la Garonne. Le vignoble, planté sur des graves profondes, est majoritairement composé de cabernet-sauvignon, complété par du merlot, du cabernet-franc et du petit verdot. Le millésime 1974 illustre un style classique et élégant : issu d’un assemblage traditionnel, vinifié selon les méthodes du domaine et élevé en barriques, il présente aujourd’hui une structure souple et harmonieuse. Les tannins sont fondus, les arômes patinés, et la bouche exprime l’équilibre typique des Saint-Julien à maturité.
Château Fombrauge est l’un des plus anciens domaines de Saint-Émilion, dont l’histoire remonte au XVIᵉ siècle. Situé sur un terroir mêlant argilo-calcaire et molasse, il bénéficie d’une diversité géologique rare dans l’appellation. Le vignoble, majoritairement planté en merlot, complété par cabernet-franc et cabernet-sauvignon, est conduit avec une attention particulière à la maturité optimale des raisins. Le millésime 1977, issu d’une vinification traditionnelle et d’un élevage en barriques, exprime aujourd’hui des tanins fondus et une texture assagie. Les arômes évolués mêlent fruits mûrs, sous-bois et notes épicées, reflétant le style souple et élégant des Saint-Émilion à maturité avancée.
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